Je reviens à cette histoire (un article agressif sur mon livre, décousu, non argumenté, découvert la veille) : comment se déprendre de la violence subie ?
Première chose à faire : aller voir qui parle. Ca ne rate pas : qui parle tend des bâtons pour se faire battre (je découvre une autre critique du même auteur, article auquel de nombreux internautes ont réagi pour dire qu’elle n’avait rien compris au roman en question, ou plus exactement avait saisi l’inverse de ce qu’il y avait à comprendre. Elle semble donc coutumière du fait). Le savoir ne suffit pas et il ne faut pas s’en servir. Le garder en tête, simplement.
Deuxièmement : répondre en déplaçant l’angle d’attaque. Ici, cependant, j’ai l’impression que nous sommes dans le pathologique. Ce serait vain.
Troisièmement : partager sa colère (je le fais et reçois d’une amie auteur une réponse très drôle).
Quatrièmement : figer l’adversaire, en faire un personnage (je m’exécute).
Cinquièmement : en rire (voir plus haut).
Et puis arrive ce matin un message de Sébastien Rongier, qui aime mon livre, un commentaire de Christophe Grossi à propos de Rouges, le texte écrit pour le site de Cécile Portier. Ce sont eux qui comptent, bien sûr.